Quelles que soient les circonstances dans lesquelles vous avez grandi, étant adulte, vous vous rappelez encore quand vous étiez enfant.
Vous avez sans doute commis des bêtises, mais comment on vous a puni
C’était violent ? Constructeur ?
On n’a pas tout eu le même parcours.
Mais on sait tous aujourd’hui, qu’il ne faut jamais punir son petit de manière agressive, en même temps, on est obligé de le faire pour son bien.
Quel est donc le juste milieu entre les deux pour pouvoir offrir à la société un être équilibré et sûr de lui ?
Sommaire
Quelle différence et qu’allez-vous choisir ?
Comment vous saurez si votre punition serait négative ou positive ?
Un enfant pourri-gâté qui ne paie jamais ses pots cassés, sera stérile à la société, peut-être même dangereux, et il vous gâchera la vie, sans vous parler bien sûr de la sienne qu’il mènera.
Il ne sera jamais heureux parce qu’il n’aurait rien appris de la vie !
En même temps, s’il est élevé dans la « méchanceté », cela ne créera jamais de lui un mousquetaire ni une princesse.
-L’humiliation créera le manque de confiance et l’agressivité
-Les insultes et les menaces créeront la rancune et l’envie de se venger du monde entier
-Les coups ne feront qu’attiser sa haine, son stress et son sentiment d’insécurité
Il mentira la prochaine fois, et il emploiera tous les moyens inappropriés pour se défendre et se protéger.
Il croira en même temps que ce que vous faites est normal, parce que vous êtes son premier et plus grand exemple dans la vie.
Tout dépend de vous.
Si vous ne voulez pas qu’on en arrive là, il vaut mieux suivre la bonne voie et tenir le bâton par le milieu, c’est-à-dire le punir et lui transmettre un message sans le vexer ni lui faire mal.
C’est ça le but !
Les enfants sont inconscients, maladroits et très égoïstes, ils sont tous comme ça sans faire exprès.
Votre rôle est de leur montrer le droit chemin et comment apprendre à réparer leurs erreurs et à ressentir ce que les autres ressentent.
Si le petit casse un vase ou un quelconque objet, ou s’il se met à peindre sur les murs, ou qu’il vous déchire un vêtement que vous aimez, vous devez juste l’obliger à corriger sa faute selon ses capacités et tout en respectant les codes de sécurité.
Par exemple :
-Vous ramassez vous-même les morceaux de pot cassé et vous lui demandez de balayer avec sa petite balayette
-Vous vous mettez tous les deux à frotter le mur et ainsi, vous lui apprendrez comment faire
-S’il est plus grand, et qu’il ne peut plus rien faire pour l’objet perdu, il devra participer avec son argent de poche pour compenser votre perte ou celle de son frère ou sœur
-Il range sa chambre, la tâche que détestent tous les enfants
-La moindre chose qu’il pourra faire est de rédiger une lettre d’excuse et d’attendre patiemment la réponse
-Si son erreur est verbale, il devra apprendre à s’excuser et à se faire pardonner
C’est peut-être un peu dur pour vous de le faire, car votre bonheur est quand vous voyez votre enfant heureux avec les objets qu’il aime ou les activités qu’il pratique avec ses copains.
Une fois qu’il fasse n’importe quoi, vous devez le priver momentanément de cela.
Ainsi, vous lui rappellerez qui prend la décision à la maison, et en même temps, il sera exigé de ne plus jamais refaire ça.
-Un enfant adore ses jouets, les jeux vidéos, les gadgets électroniques…, etc.
-Un adolescent sera fou si on le prive de son téléphone, de ses contacts et de sa vie sociale, se son argent de poche aussi, pour quelques jours
-Jadis, la privation était la télé, car c’était le moyen de distraction de tous les enfants
-Pensez aussi à lui imposer plus de devoirs à la place de ces activités-là, il s’en lassera, mais ne s’ennuiera certainement pas
Un mal pour un bien !
Une conversation devra avoir lieu entre votre enfant et vous.
Qu’il s’agisse d’un tout petit ou d’un ado, vous devez l’écouter et l’obliger lui aussi à vous écouter.
Négociez avec lui, ça marche aussi.
La négociation et la voix basse le rassureront et lui feront mieux comprendre les mauvaises conséquences de son acte.
Un type de contrat que vous signerez tous les deux.
Punition ou récompense ?
S’il ne respecte pas les règles, une « grave » punition l’attendra, il est donc averti.
Et si par contre, il fait les choses bien, ou qu’il essaie de tout fixer et de faire des efforts, il sera pardonné, et peut-être même récompensé.
Cela le motivera, mais attention !
Il ne faut pas qu’il comprenne le message autrement :
« J’agis comme ça pour obtenir ceci ».
Plutôt :
« J’agis comme ça pour réparer ce que j’ai fait, et j’aurai mérité les félicitations de mes parents parce que j’ai compris la leçon ».
Cela dépend toujours du caractère et de l’éducation de votre enfant dès le début.
Les associations locales, nationales et internationales pour la protection de l’enfant et de l’enfance n’interdisent pas les punitions, tant que vous ne touchez pas au mineur.
Certaines réactions sont parfois verbales ou autres, mais qui sont autant violentes que de le battre.
Ce ne sera bon ni pour vous ni pour votre enfant.
Vous devez apprendre à vous contrôler, à absorber sa colère et à être autoritaire tout en gardant votre sang-froid.
Un défi que vous pouvez relever.
C’est pour cela qu’on ne l’arrête pas de le répéter !
N’ayez pas d’enfant si vous n’êtes pas assez prêt pour ce job !
Soyez mature et bien éduqué vous-même pour pouvoir transmettre à votre petit les bonnes valeurs, et être la cause principale de son succès à l’avenir.
L’Enfant et sa Tablette: Comment Gérer cette Relation?
Pourquoi Enseigner les Tâches Ménagères aux Enfants à l’École?