Pourquoi on accouche d’un bébé prématuré?
C’est un ennui qui peut arriver à n’importe qui et à tout le monde.
Et c’est dû la plupart du temps à des problèmes de santé tels que les infections ou autres complications durant toute la période de grossesse.
Ce qui oblige les experts à déclencher le travail ou la césarienne plus tôt que prévu.
Le mal est fait, et heureusement que le petit est en vie !
Mais il y a encore beaucoup de boulot pour aider ce pauvre être tout mimi à survivre et à surmonter cette rude épreuve.
La communication verbale est le premier mot-clé !
Sommaire
Un livre qu’a écrit le Dr.Vanier, Catherine Vanier, et qui a été édité par Bayard.
Cette fameuse psychanalyste, ayant travaillé au service néonatalogie, raconte dedans sa propre expérience de vingt ans avec les bébés prématurés et l’efficacité de la communication verbale avec eux.
Elle affirme que parler tous les jours à bébé souffrant de cette anomalie, l’aide à devenir un être à part entière.
Et que dit-on au nourrisson dans une telle situation?
Il faut lui expliquer pourquoi il se trouve dans une couveuse, pourquoi il est différent, et comment on essaie de lui sauver la vie.
Ce qui va se passer, c’est que l’enfant se sentira impliqué, aimé, et ça l’encouragera à vouloir vivre et grandir.
On le « ré-inscrit » dans l’histoire ! Oui, c’est ça le mot.
Est-ce une nouvelle pratique?
Tous les parents connaissent-ils les bienfaits de cet acte quotidien et thérapeutique?
Il est vrai que c’est parfois compliqué pour la maman ou le papa de se forcer à parler à bébé prématuré normalement et sans craquer.
Ce n’est pas comme si c’était un nourrisson en bonne santé qui crie toute la journée !
C’est très éprouvant pour eux, ils se sentent dégoûtés, tristes et découragés.
Cela nécessite un peu de patience et beaucoup de courage surtout.
Ils ont même de temps en temps peur de tisser ce genre de liens et puis… peut-être, ils ne reverront plus leur enfant !
Donc, ce n’est que très récemment que les parents ont décidé de prendre leur courage à deux mains et de pratiquer la communication verbale avec leurs bébés prématurés.
De plus, et dans certains cas, ce n’est même pas une option pour eux.
En effet, des consignes médicales interdisent ce type de contact.
Le docteur Catherine Vanier affirme avoir rencontré un tas de cas de ce genre.
La plupart des mamans n’étaient pas à leur premier stade de grossesse, elles avaient déjà des enfants.
Elles savaient donc que parler à son bébé étant encore dans son ventre est une chose bien et qui crée un être intelligent et équilibré.
Donc, elles étaient convaincues par la communication verbale comme thérapie.
Comme quand on le touche dans des situations plus… normales !
Les paroles, l’écoute, c’est comme les caresses et les baisers, ça crée quelque chose, ça remplit le contrat entre une maman ou un papa et son enfant.
Même s’il est encore petit et inconscient de ce qui se passe autour de lui, il ressentira quelque chose et il se développera, il s’accrochera à la vie.
Cette pratique fonctionne de mieux en mieux de nos jours.
Même si les parents n’y arrivent parfois pas, l’équipe hospitalière et pédiatrique, elle, exerce la communication verbale tous les jours avec bébé.
Elle utilise plutôt la langue mamanais, c’est-à-dire les chants à voix douce, le langage lent…, etc.
Et ça marche !
The British Medical Journal l’a bien prouvé dans l’un de ses articles, en expliquant à quel point le progrès a été flagrant en vingt ans !
C’est dur pour une maman ou un papa d’avoir son bébé malade et prématuré, mais au lieu de se lamenter sur son sort, on doit agir, l’aider.
Et la première chose à faire est 100 % gratuite: la communication.
Même si on ne peut de temps en temps pas le toucher, on peut au moins se familiariser avec lui avec les paroles, une forme d’amour et d’affection qui aboutit à de grands résultats.
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